Le Cerf se voyant dans l’eau
Dans le cristal d’une fontaine
Un Cerf se mirant autrefois
Louait la beauté de son bois,
Et ne pouvait qu’avecque peine
Souffrir ses jambes de fuseaux,
Dans le cristal d’une fontaine
Un Cerf se mirant autrefois
Louait la beauté de son bois,
Et ne pouvait qu’avecque peine
Souffrir ses jambes de fuseaux,
De tout temps les Chevaux ne sont nés pour les hommes.
Lorsque le genre humain de gland se contentait,
Âne, cheval, et mule, aux forêts habitait ;
En pays pleins de cerfs, un cerf tomba malade.
Incontinent maint camarade
Accourt à son grabat le voir, le secourir,
Le consoler du moins : multitude importune.
« Eh ! messieurs, laissez-moi mourir :
À Monseigneur Le Duc de Bourgogne
Prince, l’unique objet du soin des Immortels,
Souffrez que mon
L’Aigle et le Chat-huant leurs querelles cessèrent ;
Et firent tant qu’ils s’embrassèrent.
Autrefois Progné l’hirondelle,
De sa demeure s’écarta,
Et loin des villes s’emporta