La Lionne et l’Ourse
Mère Lionne avait perdu son fan :
Un chasseur l’avait pris. La pauvre infortunée
Poussait un tel rugissement
Que toute la forêt était importunée.
La nuit ni son obscurité,
Son silence, et ses autres charmes,
Mère Lionne avait perdu son fan :
Un chasseur l’avait pris. La pauvre infortunée
Poussait un tel rugissement
Que toute la forêt était importunée.
La nuit ni son obscurité,
Son silence, et ses autres charmes,
Deux taureaux combattaient à qui posséderait
Une Génisse avec l’empire.
Une Grenouille en soupi
Mortellement atteint d’une flèche empennée,
Un Oiseau déplorait sa triste destinée.
Et disait
Un homme qui s’aimait sans avoir de rivaux,
Passait dans son esprit pour le plus beau du monde.
Il